Quel modèle économique pour une entreprise de vocation ?
Au vu de l’état des forêts sur les trois dernières années avec le début du réchauffement, beaucoup d’essences ont dû mal à résister aux maladies, scolytes, canicule, incendie, stress hydrique…, on doit considérer que cela relève d’un investissement « ONG » pour participer à limiter le désastre que l’autorité publique ne voit que partiellement (Cependant l’ONF engage un vaste plan d’actions avec un budget de 200 millions €).
Les forêts exploitées rapportent 1,5 %, et l’orientation économique est d’aller vers des bois sans exploitation de bois sauf résineux ou feuillus fin de vie, ou maladies. Le placement est à risque et ne se destine pas à plus-value et relève d’une volonté conservatoire partagée par les associés.
Eric Lenoir rappelle cependant la tendance longue des besoins en bois de chauffage et construction et donc d’une possibilité d’inversion des tendances à moyen terme.
Le modèle économique ne reposera plus sur la vente de bois, mais sur des programmes de reforestation des comités de pilotage de FCA ou toute autre association type « Reforestaction » à qui sera échangé l’équivalent carbone.