Projets forestiers
Projets Conservatoires
Acquérir bois, forêts, parcelles prairies dont le biotope est gardé comme tel permettant la vie la plus longue possible des feuillus (et résineux en altitude), limiter l’intervention humaine tout en permettant à l’écosystème de s’adapter aux modifications climatiques.
Penser la forêt dans son biotope complet flore et faune. Le rouge-gorge est témoin d’un écosystème équilibré, et les oiseaux sont la preuve de la biodiversité. Frémeaux & Associés (fondé et dirigé par Patrick Frémeaux et Claude Colombini) est depuis 30 ans le premier éditeur de chants d’oiseaux, d’enregistrements de milieux naturels et de guides ornithologiques, lui donnant le statut de la maison de disques de l’École audio naturaliste Française.
Ce travail avec ornithologues, explorateurs, ethnologues en synergie avec différents directeurs de collection dont Allain Bougrain Dubourg donne une place toute particulière à la protection des oiseaux dans cette politique de sauvegarde d’intérêt public.
- Gestion : Soit en gestion avec une coopérative forestière ou un expert forestier, ou par la filiale de la CDC La Forestière (mais structure productiviste avec plantation à cycles courts).
Conserver les forêts naturelles pré existantes ou tout au moins riche d’essences différentes et composées de Peupliers, Bouleaux, Saules, Sorbiers, Aulnes, Charmes, Hêtres, Érables, Tilleuls, Chênes, Platanes, Marronniers, avec un entretien-coupe et un équilibre sylvo-cynégétique.
- Accueil du public : Possibilité accueil public autour de thématiques définies avec site habitats légers et provisoires réservés aux naturalistes, mais ouvrir yoga, retraites en saison estivale…
- Réserves LPO / Centre Bio acousticien Éditions Frémeaux : Projet réserve ornithologique, implantation d’un site bioacoustique. Hébergement et missions recensement faune flore, observations etc à conjuguer avec assos, la LPO, CNRS, le GMVL créé par Bernard Fort et le Muséum d’Histoire Naturelle.
- Étude sur l’Ore (Obligation Réelle Environnementale).
Projets expérimentaux de reforestation
Reforestation : Reboiser les forêts malades liés à une inadéquation des essences avec la situation géographique et le réchauffement, prairies etc, en pensant la projection plausible d’un biotope complet végétaux animaux et en ayant des futaies mélangeant les essences. Se rapprocher de la notion d’un écosystème riche et naturel.
La renaturation (forte intervention humaine), le ré ensauvagement (aucune intervention humaine) peuvent être dans certains cas précis les modes de reforestation.
Se doter de l’aide d’écologues ayant développé des essais concluants, mais aussi de l’ensemble des institutions ayant des programmes de recherches comme l’ONF, l’INRA…
Le CNPF (Centre National de la Propriété Forestière) commence une politique d’adaptation des essences aux changements climatiques.
Bois de repos : Les nouveaux enjeux à 20 ans face au réchauffement climatique et au stress hydrique reste la conservation d’arbres. L’évapotranspiration des arbres (étude COOLTREES de l’ANR) et l’ombre portée du feuillage permettent la possibilité de sortir en été et de prendre l’air pour les personnes fragiles. Concevoir des bois du repos à l’orée des habitats.
Bois du futur : Planter des essences de latitudes inférieures est une solution partielle car il continue à geler en hiver (Programme Giono). Selon l’ONF le recours à des espèces exotiques non invasives comme le cèdre de l’atlas, ou le chêne faginé du Portugal pourrait être une solution en sus de remonter en latitude les essences méridionales. Le bois du Futur serait de faire des essais en parcelle de demi hectare avec possibilité de sentier ouvert au public de manière restreinte (1 jour semaine).
Bois no man’s land : Mini expérience complémentaire, laisser des bosquets ou mini parcelle à l’état sauvage total sans entretien pour observer les biotopes non anthropisés se mettant en place.
Agroforesterie / Bocages / Haies : Les possibles écoulements de boue, la dureté du paysage, et la disparition de la faune nécessaire à toute la systémique du vivant retrouverait sa légitimité avec des haies et des re-parcellisation en bocage comme pré existant. Penser les chemins comme corridors écologiques.
Banque Carbone
Le protocole de Kyoto interdit la création de crédit carbone pour l’amélioration de la forêt mais l’autorise dans la création de nouveaux boisements. L’inclusion de la forêt au cœur du dispositif de lutte contre le réchauffement climatique devrait permettre de généraliser des Crédits Forestiers et qui devrait nous permettre de rediriger dans un second temps des flux financiers plus importants que le don en argent et bénévolat.
À ce jour 42 grandes entreprises mondiales veulent participer à de la reforestation pour compenser leur bilan carbone, il y a donc nécessité à développer un Conseil Ethique des calculs carbone.